Commotion cérébrale

Sorgente: Mediscope

Définition

Une commotion cérébrale est un ébranlement du cerveau, consécutif à un choc. Il en résulte un mauvais fonctionnement des cellules cérébrales et des troubles transitoires des fonctions cérébrales. Il est possible que certaines cellules cérébrales soient détruites par l’impact, ce qui ne signifie pas nécessairement que les séquelles seront irréversibles.

Causes

Une commotion cérébrale fait suite à un choc sur la tête, à une chute ou à tout autre traumatisme où la tête est accélérée ou freinée subitement. La commotion cérébrale est aussi appelée "traumatisme craniocérébral léger".

Troubles (symptômes)

  • En règle générale, on observe une perte de conscience temporaire, dont la durée n’est que de quelques minutes, ainsi que des céphalées.
  • Le patient peut être confus et présenter des troubles de la mémoire.
    Des vertiges, des nausées et des vomissements peuvent survenir.
  • Toute commotion cérébrale et toute suspicion de commotion cérébrale nécessitent une consultation médicale.

Quand s’agit-t-il d’une urgence?

  • Perte de conscience pendant un temps prolongé.
  • Le patient ne réagit pas; après avoir repris conscience, le patient semble être très fatigué.
  • Nausée persistante et confusion.
  • Pour les nourrissons, il faut toujours consulter un médecin (ex. en cas de chute sur la tête), comme les symptômes ne peuvent parfois survenir que quelques heures après l’évènement.

Examens (diagnostic)

  • Histoire médicale avec prise en compte des symptômes; les témoins doivent aussi être interrogés sur les détails de l’accident et l’état du patient.
  • Examen physique
  • Radiographie du crâne pour exclure une lésion osseuse; éventuellement, scanner cérébral en cas de suspicion de lésion ou hémorragie cérébrales.

Options thérapeutiques

Mesures générales

Les patients ayant présenté une commotion cérébrale doivent être surveillés pendant au moins 24 heures.

Lorsqu’on suspecte une commotion cérébrale, il est utile de poser des questions simples d’orientation au patient : nom, jour de la semaine, date, etc. Des troubles de la conscience et des symptômes réapparaissant après avoir disparu - nausées, vomissements, céphalées très intenses - nécessitent une consultation médicale en vue d’un bilan complet. 

Immédiatement après le choc, il faut prescrire au patient le repos au lit; télévision, ordinateur, cinéma et sport sont à bannir dans les jours suivant la commotion cérébrale. 

Médicaments

  • Antalgiques contre les maux de tête

Mesures d'urgence (premiers secours)

Lors de pratiquement toutes les blessures sportives, l’application immédiate des mesures suivantes s’impose. Il est essentiel d’agir rapidement.

  • Pause - arrêt immédiat de l’activité sportive en cours
  • Glace - rafraîchissement de la zone blessée, s’il n’y a pas de plaie ouverte
  • Compression - un bandage compressif prévient le gonflement et doit être régulièrement contrôlé.
  • Surélévation - En cas de blessures qui touchent les extrémités (bras, jambes), la surélévation permet de faciliter le retour sanguin et réduit la formation d’oedèmes. Cette mesure ne s’applique bien entendu pas pour les personnes ayant perdu connaissance, ni en cas de suspicion d’une blessure de la tête, des épaules et du dos. En cas de doute, appliquer une compresse de glace ou mettre le membre blessé au repos et alerter le médecin ou l’hôpital le plus proche.

Complications possibles

En règle générale, une commotion cérébrale ne laisse pas de séquelles. Des céphalées persistantes, des troubles de l’état général, une diminution des performances ou une humeur dépressive laissent suspecter un syndrome post-traumatique chronique, nécessitant une mise au point médicale.

Dans de rares cas, les symptômes sous forme de vertige, troubles visuels, fatigue, hypersensibilité au bruit et troubles de la concentration persistent pendant plusieurs semaines.

Non utilizzate queste informazioni come base assoluta per le decisioni sulla salute. In caso di problemi alla salute consultate il vostro medico o farmacista. Navigare su internet non sostituisce la consultazione medica.