Faut-il immédiatement un « rappel contre le variant africain » ?
29.11.2021
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La crise du corona représente une charge particulière pour tout le monde et personne ne sait quels effets les nouveaux types de facteurs de stress auront sur la santé. L’Université de Bâle mène donc une étude à grande échelle sur ce sujet. Dans le cadre d’une interview avec le TCS MyMed, le Prof. Dr Dominique de Quervain répond aux questions les plus importantes.
Monsieur de Quervain, vous avez lancé une enquête pour déterminer l’impact de la crise du corona sur le psychisme de la population suisse. Quel est votre objectif ?
Nous voulons étudier les effets des nombreux et parfois nouveaux facteurs de stress sur la santé des personnes. Nous cherchons notamment à identifier les principaux facteurs de risque et de protection.
Que ferez-vous des données collectées à la fin de cette enquête ?
Elles seront évaluées scientifiquement et rendues publiques. Nous publierons notamment les résultats sur coronastress.ch et garantissons l’anonymat des participants.
Qui doit remplir l’enquête et quel est l’intérêt d’y participer ?
L’enquête s’adresse à toutes les personnes vivant en Suisse et âgées d’au moins 14 ans. Elle est anonyme et prend environ 15 minutes. A la fin, les participants recevront des conseils personnalisés pour réduire le stress.
Vers l’enquête.
A la fin de l’enquête, vous donnerez aux participants des recommandations pour la réduction du stress. Dans quelle mesure estimez-vous que cette aide aura un effet positif ?
Cela dépend de chaque situation. Certains conseils sont également destinés à nourrir la réflexion, ce qui encourage les participants à méditer sur leur propre comportement.
« La crise du corona comporte de nombreux aspects négatifs, mais elle peut aussi en entraîner d’autres positifs. » Quelles sont, selon vous, les opportunités offertes par la crise ?
La crise nous oblige à être flexibles, créatifs et disposés à acquérir de nouvelles compétences.
Quelle est l’importance de ces évaluations pour appliquer les bonnes mesures et dans quel sens ces dernières doivent-elles aller ?
Actuellement, il n’est pas possible de donner une réponse concluante à cette question. Nous devrons attendre les résultats de l’enquête avant de pouvoir répondre de manière définitive.
