Définition
Le cancer de l’oesophage se développe à partir d’altérations cellulaires dans la muqueuse oesophagienne. La fréquence des tumeurs malignes de l’oesophage est variable d’un pays à l’autre. La fréquence est élevée au nord de la Chine qu’en Allemagne. Le mode de vie et l’alimentation sont les principaux responsables. Les hommes en sont cinq fois plus touchés que les femmes.
Causes
On distingue deux différents types de cancer de l’oesophage: la forme la plus fréquente est le carcinome épidermoïde (80-85% des cas), qui est une néoformation maligne de la muqueuse oesophagienne.
Quant à lui, l’adénocarcinome est une prolifération maligne de tissu glandulaire.
Facteurs de risque pouvant engendrer un cancer de l’oesophage:
- Alcool fort
- Tabagisme
- Nitrosamines: présentes dans la viande fumée et dans la fumée de cigarette
- Cicactrices (par ex. après des brûlures de l’oesophage)
- Syndrome de Barrett (complication de la maladie de reflux qui se caractérise par un reflux chronique de suc gastrique dans l’oesophage)
- Consommation intensive durant de nombreu
Troubles (symptômes)
Le cancer de l’oesophage est souvent asymptomatique au stade initial.
Symptômes à un stade tardif:
- Sensation d’oppression rétrosternale
- Troubles de la déglutition
- Brûlures gastriques et éructations
- Perte de poids
- Douleurs
Examens (diagnostic)
- Anamnèse avec prise en compte des symptômes du patient
- Oesophagoscopie (examen endoscopique de l’oesophage)
- Prélèvement d’échantillons tissulaires (biopsies)
- Radiographie de l’oesophage avec produit de contraste
Options thérapeutiques
Lorsque le diagnostic est posé à un stade précoce, les lésions cancéreuses peuvent être enlevées par voie endoscopique. Pour les tumeurs plus grandes, une intervention chirurgicale associée ou non à une radiothérapie et à une chimiothérapie est nécessaire.
Complications possibles
Comme le diagnostic est souvent posé à un stade tardif et que le cancer se dissémine facilement par voie lymphatique avec formation de métastases à distance, les chances de guérison sont relativement faibles. Cinq ans après le traitement anticancéreux, seul un patient sur cinq est encore en vie.